Michael Begg I Human Greed – Let the Cold Stove Sing

Omempathy www.omnempathy.com   Il existe un endroit où le printemps et l’hiver règnent ensemble, un endroit où la tiédeur n’empêche pas de frissonner. Dans la musique, il existe un tel endroit, un tel chemin… There is a path / A green line… Ce lieu a pour jardinier Michael Begg. Seul ou en duo, il fait de Human Greed le terreau d’une réflexion qui s’échappe de la musique pour revenir s’y replonger. C’est ce dont la musique se charge alors qui façonne Human Greed en place de mystère éclairée, de paradoxes aussi vivants que le miroitement capricieux de la labradorite irisée. Car il est bien question de lieux, ceux que l’on ne peut quitter comme ceux que l’on ne peut atteindre ; à notre image, la musique erre dans la nuit, comme le papillon à l’entour de la flamme. Let the Cold Stove Sing (« Que chante le poêle froid ») est certainement le disque le plus sombre de […]