Troum & Monocube – Contemplator Cæli (LP)

Transgredient www.dronerecords.com Il y dans le musique de Troum un attrait certain pour la circularité, et de la même manière les thèmes qui traversent la musique du duo allemand tournent autour de motifs réguliers : la dissolution, la contemplation, le lien des êtres et des choses avec le cosmos primordial, la stimmung… Héritiers assumés du Romantisme allemand, Troum déclinent cette « nostalgie de l’unité » avec leurs instruments de prédilection : guitare, accordéon, mélodica, mais aussi des voix, tissées avec les instruments sur le vaste métier nocturne où le traitement électronique (ou l’érosion électronique pour reprendre l’expression de Michael Begg) joue la navette. Les réseaux d’amitié, les affinités musicales, ont fait que Troum est malgré cette inclination pour la mélancolie, le contraire d’un groupe isolationniste, et leurs collaborations sont nombreuses. Ici, c’est avec un musicien ukrainien jouant sous le nom de Monocube, dont l’univers parcouru de drones de guitares est très proche de celui de Troum. C’est donc une […]

V.A. – Drone-Mind / Mind-Drone vol. 4

Drone Records www.dronerecords.de La série Drone-Mind / Mind-Drone de Drone Records poursuit le même but que celle des cent 7’’ que le label a publiés sur plusieurs années : constituer un catalogue ouvert des immenses possibilités d’exécution d’une musique bourdonnante postindustrielle. À ceux qu’un genre de musique prenant naissance dans la texture fait irrémédiablement penser à la simple répétition, cette collection tisse pour les contredire un canevas bigarré. Quand les 7’’ étaient consacrés à un seul artiste (confirmé ou à découvrir), les LP de la série Drone-Mind / Mind-Drone présentent chaque fois quatre musiciens. Ce volume 4 poursuit l’exploration de « l’esprit » par la voie du « bourdon ». La première face est habitée tout d’abord par Kirill Platonkin, de Russie où la scène drone est très active. Sa musique, quoique se déployant autour du gris, est très émotive, et peut-être en raison de cela semble-t-elle en constant envol, se déployant autant à la façon d’ailes que d’une corolle. […]